Qualités et défauts, visibles ou cachés

Lior a eu une vie peu banale, ce qui fait sans doute de lui un être un peu à part.
Ses parents faisaient partie de ces excentriques qui vivaient parmi les ruines. Conservationniste confirmé, son père était un des gardiens des archives, et rien au monde ne l'aurait fait regagner le monde aérien. Cependant, sa mère était moins entachée que lui à l'ancienne culture, et le train de vie un peu plus élevé des Ertz lui manquait.
Quand son fils naquit, elle resta pendant les premières années avec son mari, mais finalement préféra se séparer de lui et regagner les cités aériennes pour y offrir une vie meilleure à son Lior. Les liens familiaux aidant, il fut aisé pour Lior de s'insérer dans la communauté, son passé bien gardé lui évitant les commérages et les malveillances des autres.

Malgré ce retour à la normale, sa mère lui enseigna toutefois comment étaient les choses sur la terre ferme, et l'y emmenait souvent pour rendre visite à son père.

Cet état des faits le rendit assez perplexe, on lui enseignait d'un côté un amour des sciences et de l'autre on lui apprenait à apprécier des choses plus terre à terre, et longtemps il se chercha pour trouver sa place en ce monde.
Bien qu'étant un garçon intelligent, il finit par délaisser les sciences pures, et s'engagea dans l'armée Ertzienne, l'action et l'exercice physique l'aidant à se recentrer sur lui même et à oublier une partie de ses conflits intérieurs.
Il fut envoyé quelque fois en mission sur les terres étrangères, et son aisance à discourir avec les étrangers et à assimiler la vie en dehors de Shrinde lui valu de rapidement gagner du grade. Bien vu de son entourage car il s'efforçait de paraître à ce que chaque Ertz se devait d'être, ses excursions dans le monde extérieur lui permettait de se relâcher et il put approfondir ce côté naturel qu'il avait à sourire et à aimer les autres.
Cette vie était pour lui idyllique, car tout en servant son peuple, il rencontrait des gens dont l'esprit était proche de celui de ses parents.

Sa vie sociale était un peu particulière du fait de son travail. Sa nature profonde lui garantissait des amis où qu'il aille, et les Ertz de son âge s'entendaient généralement à merveille avec lui, si dépourvu d'ambition par rapport aux autres. bien que certaines jeunes femmes s'entachèrent de lui, il ne réussit jamais à les aimer suffisamment, et ses départs en missions étaient souvent signe de rupture de sa part. N'aimant faire souffrir les gens de la sorte, il préféra en vieillissant s'abstenir de toute aventure superflue tant qu'il ne trouverait pas celle qui lui correspondrait.

Finalement il entra dans le corps de garde du conseil car son ouverture était suffisante pour servir non seulement aux Ertz mais aussi à tous les peuples, et été donc à même de répondre aux ordres éventuels des responsables Humains, Phrexes et Truniens.
Profitant de la science de son peuple même si il désapprouvait le côté solitaire et le mauvais esprit des chercheurs, il maîtrisa bien vite les armes offensives et moyens défensifs mis à sa disposition, apprenant à une vitesse surprenante.
Accompli dans son travail, il gagna la confiance du conseil et récemment il se vit confier une mission un peu spéciale, rejoindre une chercheuse de son peuple nommée Alcya et lui confier un message de la part du conseil.

Les traces de la jeune femme étant quasiment introuvables, il cherche partout où ses pieds le mène, et parcourt avec plaisir les terres étrangères, plus libre qu'il ne l'a jamais été.